Saint-Esprit d’Aurillac / Ethnographie

Saint-Esprit d’Aurillac / Ethnographie

Appellation :         Saint-Esprit d’Aurillac
Exécutant :           Anonyme (orfèvre)
Période :               1er quart du 19e siècle

Lieu de création : Aurillac (Auvergne)
Matière et technique : Or, émail, pierres (colorées), pierres synthétiques
Dimensions : H.: 7,3 cm ; L. : 3 cm
Description : Le Saint-Esprit traditionnel d’Aurillac, en or émaillé de blanc piqué de points verts. Le corps de la colombe présente quatre cabochons en pierres claires paillonnées   (certainement des citrines), sertis perlés comme les trois pendeloque partant des ailes et du bec. Sur la queue sont placées trois pierres synthétiques, deux vertes et une rouge. L’ensemble est suspendu à la bélière par l’intermédiaire de deux chatons également sertis.
Lieu de conservation : Salles d’exposition permanente, Musée d’art et d’archéologie
n° inv et domaine :  2001.7.2 – Beaux Arts, Orfèvrerie

Historique : Bijoux courant en Auvergne, le Saint-Esprit en or, parfois émaillé et serti de gemmes représente la colombe de l’Esprit Saint, symbole de paix, d’amour et de fidélité. Stylisée, découpée dans le métal, la colombe a les ailes déployées et la tête orientée vers le bas. Elle est ornée de pendants piriformes accrochés à sa tête et à ses ailes. Le Saint-Esprit est en outre porteur de particularités qui permettent d’identifier son lieu de fabrication comme à Aurillac avec son émail blanc ponctué de points verts et/ou jaunes, ou à Brioude avec sa croix sertie comportant seulement de petites ailes stylisées sur les branche latérales. Le Saint-Esprit d’Aurillac connaît son apogée au 19e siècle, époque où les orfèvres remplacent les pierres précieuses par des pierres locales de moindre qualité, permettant ainsi de le démocratiser: des paillons d’or sont alors placés dans le chaton afin de donner plus d’éclat à ces gemmes ou bien c’est un papier de couleur qui est inséré afin de « teinter » les plus diaphanes.

Indexation : Orfèvrerie, bijoux, Saint-Esprit, costume

Renoncule flottante / Botanique

Renoncule flottante / Botanique

Dénomination :     Renoncule flottante, Ranunculus fluitans Lam. Ranunculacées
Collecteur :           Docteur Pradenhès
Epoque :               Fin du 19e siècle

 

Lieu et date de collecte : La Condamine, commune d’Aurillac, 1883, 1894 et 1899
Matière et technique : Herbier 
Dimensions : Planche de 47 x 27 cm 
Description : 6 spécimens
                     2 récoltés au « Canal d’irrigation à Peyrodes – 17 mai 1883 »
                     2 récoltés au « Canal d’irrigation sous le bois de La Condamine – 20 juin 1894 »
                     2 récoltés au « Canal sous le bois de La Condamine – 11 juin 1899 »
Lieu de conservation : Réserve de biologie – Muséum des Volcans
n° inv et sous domaine : 980.9.11 – Botanique

Historique :
Cet herbier a été offert par le docteur Pradenhès au Musée Rames (1902 – 1990). Il est exposé dès 1903 mais a été inscrit rétrospectivement sur le cahier d’inventaire en 1980. L’herbier Pradenhès regroupe des spécimens récoltés aux alentours de la commune d’Aurillac. Les étiquettes de cette planche en témoignent. Le lieu-dit est « La Condamine » toujours existant à notre époque.

Indexation : Herbier – Botanique – Renoncule – Fleur aquatique – Docteur Pradenhès.

Buste d’Auguste Rodin / Beaux Arts

Buste d’Auguste Rodin / Beaux Arts

Titre :         Buste d’Auguste Rodin
Auteur :     Camille Claudel (1864-1943)
Date :        1897

Lieu de création : France
Matière et technique : Bronze, fonte réalisée par la fonderie Rudier 
Dimensions : H.: 39,5 cm; L. : 24,5 cm; P. : 27 cm
Description : C’est entre 1886 et 1888 que Camille Claudel modèle ce buste de Rodin. Elle développe à cette époque dans sa sculpture une veine naturaliste. Le visage du sculpteur, où les saillies de chaques muscles et rides sont perceptibles, est représenté avec des traits marqués, un nez et un front forts. Bronze signé au dos, sur le bas.
Lieu de conservation : Salles d’exposition permanente, Musée d’art et d’archéologie
n° inv et domaine : 969.8.1 – Beaux Arts, Sculpture, Collection Mondor

Historique :
Si la terre cuite originale a disparu, c’est un bronze exécuté par la fonderie Gruet qui est exposé pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1892. Cette oeuvre de Camille Claudel est immédiatement remarqué et suscite alors l’admiration de la critique. En 1897, quinze bronzes supplémentaires sont commandés au fondeur Rudier, dont cet exemplaire légué au musée de sa ville natale par le professeur Henri Mondor qui l’avait acquis vers 1900 chez un brocanteur du quartier latin. Ce portrait emblématique de Rodin, accompagne très régulièrement les expositions consacrées à l’artiste lui-même ou bien à Camille Claudel.

Indexation : Sculpture – Bronze – Auguste Rodin – Camille Claudel – Legs Mondor

Tête de Méduse / Archéologie

Tête de Méduse / Archéologie

Dénomination :   Tête de Méduse
Découvreur :       Mlle G. Degoul et Mme O. Lapeyre
Période :             Gallo-romaine

Lieu et date de collecte : Lescudillier, commune d’Aurillac, 1977
Matière et technique : Trachyte, Sculpture en bas relief
Dimensions : H.: 15 cm ; L. : 26 cm ; P. : 22,5 cm
Description : Ce fragment de chapiteau représentant une tête entourée 9 pétales condstituait un des fleuron d’un chapiteau. Le visage aux traits grossiers, grimaçant et qui porte de larges mèches ondulées ainsi qu’une corde lisse nouée par tois boucles sous le menton, est la représentation de la gorgone Méduse.
Lieu de conservation : Salles d’exposition permanentes, Musée d’art et d’archéologie
n° inv et domaine : Dépot de fouilles, objet n° 362 – Archéologie

Historique :
Le Fanum d’Aron a été découvert en 1977 dans le sud‐ouest de la commune, au lieu‐dit Lescudillier (cadastré BE n°360) et a été classé Monument historique le 20 novembre 1980.
Des fouilles de sauvetage ont permis d’établir que ce temple, d’un diamètre de 19,20 m, qui s’ouvre sur les vallées de la Cère et de la Jordanne, a été fréquenté du 1er au 3e siècle après Jésus‐Christ. Le matériel archéologique découvert sur le site est riche : éléments lapidaires, mobilier céramique et terres cuites architecturales, mobilier métallique et en verre.
Le fanum circulaire se composait d’une cella à 16 pans coupés dans laquelle prenait place la représentation de la divinité et d’une galerie périphérique circulaire bordée d’un péristyle composé de colonnes cannelées portant des chapiteaux corinthiens ornés de feuilles d’acanthe. Au sud de cet édifice circulaire, des vestiges de murs circonscrivant un bâtiment de plan carré au sol pavé (parcelle 326) pourrait situer une annexe du sanctuaire ou une structure d’accueil des pèlerins, voire un autre fanum. A l’ouest, les archéologues ont mis au jour le tronçon d’un mur correspondant au péribole, clôture de l’enclos sacré, dont on ignore le périmètre complet faute de fouilles étendues aux parcelles voisines.

 Indexation : Archéologie, Aron