Le couvent de la visitation

 

En 1682, les Visitandines, dont la supérieure est Marie-Christine de Noailles, font construire un nouveau couvent. L’ensemble se compose d’un grand corps de logis en angle, comprenant deux, voire trois étages pour le logement des religieuses, des novices, des sœurs converses et des pensionnaires ; d’une chapelle, comportant encore aujourd’hui une partie du décor peint d’origine, des bâtiments annexes tels le fournil, le four, les loges à cochons et un vaste enclos de prés, jardins et vergers.

A la Révolution, le couvent est transformé pour un temps en caserne pour l’infanterie qui occupera la moitié des bâtiments jusqu’en 1922. En 1806, Napoléon Bonaparte établit les Haras Nationaux. Un dépôt d’étalons est alors créé à Aurillac et occupe une partie du bâtiment, notamment la chapelle transformée en écurie. Cependant dès 1819, de véritables écuries pour 50 chevaux et des bâtiments annexes sont construits (dont la sellerie pour les selles d’apparat), la chapelle est alors réutilisée comme manège. En 1937, le directeur des Haras obtint du ministère une Vierge à l’enfant, copie d’une œuvre de Germain Pilon pour décorer la niche de l’entrée.

De 1957 à 1977 l’enclos est peu à peu aliéné et après le départ des haras en 1983, il est décidé de transformer l’ancien couvent en centre culturel.

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