Le Musée d’Art et d’Archéologie

Le Musée d’Art et d’Archéologie

 

Les collections de beaux-arts du Musée Hippolyte de Parieu, associées à celles d’archéologie et d’ethnographie sont déplacées en 1992 dans l’ancien couvent de la Visitation entièrement rénové au jardin des Carmes. Devenu Musée d’Art et d’Archéologie, l’ancien musée de peinture gère également aujourd’hui les salles d’expositions temporaires attenantes : « Ecuries » et « Sellerie » dédiées plus particulièrement à la création contemporaine (art et photographie).

Le Muséum des Volcans

Le Muséum des Volcans

 

Les collections de géologie, de biologie et de zoologie du musée J.-B. Rames sont transférées en 1991 dans une aile du château Saint-Etienne, aux côtés de celles de l’association Maison des volcans, labellisée Centre Permanent d’Initiative pour l’Environnement (CPIE) et fondée depuis 1972. Ces collections assemblées ont donné naissance au Musée des Sciences qui change une dernière fois de dénomination à l’occasion d’une nouvelle scénographie en 1997 en devenant le Muséum des Volcans.

Musée J.-B. Rames

Musée J.-B. Rames

 

Des documents d’archives mentionnent la présence d’un cabinet de minéralogie associé à une bibliothèque publique dans la ville dès 1824. Officiellement prévu sur les plans d’affectation de 1838 du deuxième étage de l’Hôtel de ville, ce cabinet de minéralogie est intégré à la fin du 19e siècle à l’importante collection privée de Jean-Baptiste Rames (1834-1894), pharmacien à Aurillac mais également naturaliste passionné de géologie et d’archéologie. Cet ensemble acheté par la municipalité après la disparition de son collecteur est en effet à l’origine de la création du Musée des sciences J.-B. Rames.
Le musée, installé au deuxième étage de l’Hôtel de ville, ouvre ses portes le 5 août 1902. Son organisation est réalisée d’après les directives des cantaliens Marcellin Boule, professeur puis directeur du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris et du naturaliste Pierre Marty, conservateur de 1898 à 1940 qui le marquera d’ailleurs en l’enrichissant d’un fond de flore fossile du Cantal.(2)

Musée des Peintures

Musée des Peintures

Prenant part au mouvement de création muséale initié au début du 19e siècle, le maire d’Aurillac, Hippolyte de Parieu (1790-1876), institue par arrêté municipal du 5 février 1853 le Musée de peinture. Installé provisoirement dans l’une des salles de l’Hôtel de Ville le premier directeur en sera l’artiste aurillacois Eloy Chapsal, ancien élève d’Antoine-Jean Gros, de Merry-Joseph Blondel ainsi que de David d’Angers mais également fondateur de l’école de dessin de la ville. Les collections de peinture et de sculpture, complémentaires de l’instruction délivrée par l’école de dessin, sont majoritairement constituées par les envois d’œuvres de l’Etat. En 1860, suite au legs d’une trentaine de toile et de gravures par le notaire aurillacois Joseph Sérieys, le besoin d’un nouveau bâtiment devient impérieux et cinq ans plus tard le musée est transféré dans une ancienne salle électorale rue du Collège.

Une nouvelle fois, en 1899, les collections sont déplacées. La municipalité ayant validé le projet du conservateur Henri Matre, suivant les plans d’Eugène Marion, ingénieur et de l’architecte Grandin, le musée de peinture prend alors place dans la chapelle inutilisée du Collège des Jésuites.