Les photographies contemporaines du Musée d’art et d’archéologie

Les photographies contemporaines du Musée d’art et d’archéologie

Découvrez le premier catalogue des collections de photographies contemporaines du Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac, tout juste paru aux éditions LIENART.

Cet ouvrage retrace la politique d’acquisition audacieuse d’un musée de province, initiée en 1984 de façon unique en France autour de la question de la photographie en couleurs. Les collections du musée, qui comptent aujourd’hui près de 850 tirages contemporains, achetés ou reçus en dépôt du Centre national des arts plastiques, couvrent une période allant de la fin des années 1960 à nos jours. Elles illustrent la reconnaissance de la pratique photographique artistique en couleurs à la fin des années1970, son appropriation par la création plasticienne dans la décennie suivante, mais aussi la diffusion de la création contemporaine en noir et blanc et en couleurs au début des années 1980, née de la volonté du ministère de la Culture de placer la photographie au cœur des politiques culturelles.

Ainsi, depuis près de quarante ans, sont exposés et conservés à Aurillac les oeuvres de nombreux photographes français et étrangers, parmi lesquels John Batho, Daniel Boudinet, Denis Brihat, Harry Callahan, Daniel Gustav Cramer, Thibaut Cuisset, Bernard Descamps, William Eggleston, Anne-Marie Filaire, Franco Fontana, Charles Fréger, Gisèle Freund, Luigi Ghirri, Paolo Gioli, Ilanit Illouz, Pascal Kern, Marine Lanier, Helen Levitt, Dolorès Marat, Édith Roux, Sandy Skoglund, Joel Sternfeld, Nancy Wilson-Pajic, etc.

Description de l’ouvrage

343 pages / format 28 x 24 cm / relié

34 € / ISBN : 978-2-35906-356-1

Aux éditions LIENART, 2022

Articles

« Splendeur, déclin et renouveau : l’histoire d’une collection » par Lilian Froger

« Une petite ville s’invente en photo » par Sophie Caldayroux-Sizabuire

« Un conservatoire des tendances photographiques » par Nathalie Boulouch

« Naissance d’une collection : Entretien avec Annie Philippon » par Lilian Froger

Catalogue

100 photographes présentés dont 45 avec notice

Annexes

Liste complète des œuvres de 1983 à 2022

Liste des expositions photographiques du Musée, des Écuries et de la Sellerie de 1979 à 2022

Le parapluie, patrimoine d’ici et motifs d’ailleurs

Le parapluie, patrimoine d’ici et motifs d’ailleurs

Le musée a construit avec le CADA (centre d’Accueil pour les Demandeurs d’Asile) et les élèves du lycée Saint-Géraud BTS Communication, un projet autour d’un incontournable du patrimoine local : le parapluie.

Ce projet permet dans un premier temps de découvrir l’histoire du parapluie et son importance dans le paysage culturel local, en mettant en lumière les hommes et femmes qui ont développé et fait perdurer ce savoir-faire tout au long des générations. Cette présentation a été complétée par une visite des collections de parapluies au sein du Musée d’art et d’archéologie et de la visite de l’atelier de fabrication de l’entreprise Piganiol. Un travail orienté sur le motif sera le point de départ d’un atelier créatif. Les participants proposeront des motifs traditionnels, populaires issus de leurs cultures respectives.

Leurs créations seront exposées dans les vitrines des commerçants de la rue des Carmes début septembre puis figureront lors de l’exposition anniversaire des 50 ans de l’association France terre d’Asile, à partir du 22 septembre dans l’atrium du centre Pierre Mendès France.

Plusieurs rendez-vous seront proposés pour suivre ce projet, rendez-vous sur nos réseaux sociaux !

 

Visite de l’entreprise Piganiol

 

Afin de rencontrer les commerçants de la rue des Carmes, les élèves du lycée Jean Monnet – option communication ont réalisé une plaquette dans laquelle vous trouverez les détails de cette collaboration. Merci à eux !

     Travail en atelier

   Au premier plan, les élèves du Lycée Saint-Géraud réalisant la plaquette

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Téléchargez  la plaquette en cliquant sur l’image ci-dessus

Du nouveau au Musée d’art et d’archéologie

Du nouveau au Musée d’art et d’archéologie

De nouvelles œuvres vont bientôt rejoindre les cimaises du musée d’art et d’archéologie

L’enrichissement des collections constitue l’une des missions fondamentales des musées de France. En novembre 2020, le musée d’art et d’archéologie a acquis deux œuvres en vente aux enchères. Il s’agit de deux portraits peints sur panneaux du XVIIe, attribués à l’école flamande par la maison de vente, mais en réalité réalisés par François Lombard artiste originaire du Cantal et qui proposent plus exactement l’autoportrait du peintre ainsi que celui de son épouse. Réalisée avec l’accord et le soutien de la DRAC Auvergne Rhône Alpes, cette acquisition va permettre de présenter un éventail plus large de la production artistique régionale dans le parcours permanent du musée.

Ces tableaux intègrent donc le nouvel accrochage des salles de Peinture, réalisé pendant les temps de fermeture, qui fera l’objet d’une présentation spécifique auprès du public par les chargés de collection dès que les portes des musées pourront rouvrir.

Raviver les caractères

Raviver les caractères

Exposition « Raviver les caractères »
par les élèves de BTS textile du lycée de la communication de Saint-Géraud
Du 10 février au 6 mars 2020 au Musée d’art et d’archéologie et au Muséum des volcans

Depuis plusieurs années, les étudiants du lycée de la communication St Géraud en classe de BTS Design de Mode Textile élisent domicile au musée le temps d’une exposition. Toujours le même principe, une carte blanche donnée aux étudiants qui revisitent, bousculent, interrogent une collection en y associant leurs créations contemporaines.Dans cette nouvelle présentation de « Caractères », photo-montages, expérimentations plastiques, installations viennent côtoyer les clichés réalisés par la famille Parry au Musée d’art et d’archéologie et au Muséum des volcans. Un regard moderne sur ces portraits d’antan que les étudiants se sont amusés à animer, colorier, personnaliser, numériser, texturer.  En un mot : raviver !

Les rendez-vous à ne pas manquer autour de cette exposition
Visite de l’exposition en compagnie des étudiants le dimanche 1er mars à 15h30 au Musée d’art et d’archéologie
Stages-vacances « photo-textile » pour les enfants pendant les vacances d’hiver

Contes de Faunes

Le Muséum des volcans raconte des histoires naturelles en conservant, entre autres, des collections de la faune locale. Les étudiants du lycée de la Communication Saint Géraud en classe de première année en formation design, mention matériaux, textile, savoir-faire et prospective, accompagnés de leurs professeurs se sont inspirés des contes avec des animaux, au point d’en construire une collection textile. leurs travaux de recherche sont présentés aux côtés des livres qui les ont inspirés pour offrir aux visiteurs une pause de lecture au sein d’une exposition où le fabuleux et le naturel se mélangent, s’hybrident

Étude faunement bête !
En suivant une démarche presque scientifique, ils ont d’abord étudié un animal. Un choix spontané, par affinité, parce qu’il était joli, ou mignon, ou majestueux, ou intrigant… Ils ont alors observé avec une attention particulière sa forme, ses
couleurs, les motifs et la texture de sa robe afin de mieux le connaître et s’inspirer de ce qui le constitue. Ces histoires graphiques, libérées de la ressemblance, inventent un catalogue animalier.

Il était une fois
L’animal, poilu, ventru, dodu, perdu, farfelu, têtu,ingénu, tordu, bourru, cornu, bossu, trapu… tout droit
sorti de l’imaginaire, revu et corrigé par ces designers textiles en herbe. Prétexte à des interprétations, ces créatures, rencontrées dans les contes de fée et revisitées à travers des productions singulières tendres ou cruelles, ont inspiré la création de gammes de papeterie déclinées autour de différents types de motifs.

Impression narrative
Dans la création textile, les histoires se racontent sur la toile de Jouy, scène de la vie quotidienne de personnages dans
des décors. Les contes animaliers font cela aussi. En retenant les passages les plus représentatifs, les élèves ont réalisé des toiles de Jouy pour les enfants qui aiment les contes.

Espace de faune !
Aujourd’hui les contes ont quitté les pages des livres, pour s’animer au cinéma et se vivre au théâtre. Ils ont gagné en
volume. Comment interpréter en un espace toute une histoire ? Peut-être en créant un espace évocateur, qui laisse
à chacun d’entre nous, d’entre vous, la possibilité de s’approprier la morale de tout conte.

Quoi de plus inspirant, quand on veut réaliser des surfaces textiles que de porter une attention particulière à l’espèce animale ? Empathie et mimétisme des mammifères, relation sociale, construction d’un habitat… mais surtout quelle boîte à idée formelle, texture, chromatique ?… L’animal n’a-t-il pas été une des premières représentations pariétales ? Nous entretenons avec lui un lien ancestral, l’intégrant dans nos mythes et contes fondateurs. Compagnons, tantôt humanisés, tantôt métamorphosés,… certains nous rassurent, nous protègent,… d’autres nous effraient, nous apprennent la peur…

© Photo : Lycée de la communication Saint-Géraud (extrait)