
« Vous pensiez avoir tout vu ? »
Voici la nouvelle plaquette des Musées d’Aurillac pour l’année 2018-2019
> Télécharger la plaquette des Musées 2018/2019 (pdf – 3 Mo)
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Au musée d’art et d’archéologie du 8 mars au 30 novembre 2018
Comme en 2014 à l’occasion de l’exposition « La mémoire préservée, une collection privée inédite, 1914-1918 », la Ville d’Aurillac a souhaité s’associer une nouvelle fois aux commémorations du centenaire en présentant une exposition de peintures. Cette dernière présente une trentaine de toiles de Thérèse Bisch, des tableaux et des dessins qui invitent le visiteur à une véritable immersion dans l’univers de la Grande Guerre avec ses « figures de l’indicible »
Les tableaux de Thérèse Bisch évoquent le conflit avec ses représentations de soldats aux visages flous, aux silhouettes évanescentes combattant dans la brume ou la fumée des bombes.
Une mise en scène intimiste dévoile une sorte d’allégorie figurée dans une fresque qui suggère plus qu’elle ne montre les réalités de ce conflit. Et comme le dit son ami Michel Melot « Peindre est une autre façon d’exorciser la guerre. Thérèse Bisch y a trouvé son champ de bataille. »
ATTENTION : cette exposition n’est accessible qu’aux nouveaux horaires d’ouverture des musées.
Image : Les tombes, 2014 – pigments et tempera sur toile marouflée 60 x 118 cm
© C.Septet
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« Portrait de Jean Pagès-Allary », par Léger Parry
Photographie, sans date –
n° inv. 989.020.287
Jean Pagès-Allary est né à Murat dans le Cantal et très tôt il se passionne pour la chimie et les sciences naturelles. Dès l’âge de 18 ans il se lance dans l’industrie en devenant directeur d’une usine d’oxyde de zinc dans l’Oise puis des Forges françaises du Vésuve dans la baie de Naples. Devenu un homme prospère, il revient dans le Cantal en 1899 et il restaure l’hôtel familial où il s’établit avec sa jeune épouse. Il découvre alors des gisements de silice à diatomées et il en assurera l’exploitation.Dès les années 1900, il se passionne pour la recherche archéologique et il effectuera de nombreuses fouilles aux alentours de Murat (Celles, Chastel-sur-Murat, Sainte-Anatasie, Allanche, Neussargues,…). Il se fait connaître par la publication du résultat de ses fouilles archéologiques et devient vice-président puis président de la Société Préhistorique française.
Plusieurs découvertes majeures concernant la préhistoire et l’histoire de la Haute-Auvergne sont dues à cet archéologue cantalien du début du 19e siècle, brillant autodidacte et chercheur passionné. Longtemps méconnus, les travaux de ce Muratais haut en couleur mais rigoureux et souvent en avance sur son temps ont été redécouverts. De nouvelles fouilles archéologiques ont lieu depuis quelques années sur les deux sites qu’il avait explorés autrefois (le tumulus de Celles et le rocher de Chastel-sur-Murat).
Le musée d’art et d’archéologie conserve un important mobilier archéologique donné par Jean Pagès-Allary de 1908 à 1912 et présenté actuellement dans les salles d’archéologie. L’exposition « PAGES-ALLARY, un pionnier de l’archéologie dans le Cantal » organisée par le musée de novembre 2004 à septembre 2004 lui a rendu un hommage mérité.
Portrait – Pierre Marty (1868-1940)
Brillant élève, sa santé fragile l’obligera à renoncer à St Cyr et à se retirer dans le domaine familial de Caillac près d’Arpajon sur Cère (Cantal) où il restera toute sa vie, y vivant ses nombreuses passions. A la fois poète, peintre, dessinateur, photographe, naturaliste et archéologue, il se fera notamment connaître pour ses travaux en paléobotanique. Il étudiera en effet de nombreux gisements cantalien de flore fossile, illustrant lui même ses publications. Pierre Marty pris ainsi la flore fossile de Joursac comme type de référence du Pontier (division stratigraphique ancienne). Avec sa belle-sœur géologue, Yvonne Black du Chouchet, il étudiera aussi la géologie ancienne et plus récente du massif cantalien. Il travaillera à la révision de la feuille géologique d’Aurillac. Afin de mieux connaître la flore fossile, il acclimatera de nombreuses espèces exotiques dans les serres de son château.
Il fit aussi d’intéressantes découvertes archéologiques, notamment une ciste funéraire intacte de l’époque gallo-romaine, exposé au Musée d’Art et d’Archéologie d’Aurillac. Il fut chargé du classement des collections du futur Musée Rames et en devint conservateur jusqu’en 1940. Proche de J-B Rames et Marcellin Boule, il fut aussi l’ami du Docteur Chibret.
Ses collections de roches et de fossiles, ainsi que ses photographies et dessins sont aujourd’hui réparties au sein des deux musées municipaux.
Portrait dessiné puis photographié par Léger Parry
Pharmacien de profession ayant exercé à Aurillac. Après ses études à Toulouse et pendant près de 10 ans il va arpenter le territoire cantalien et échantillonner les principales formations géologiques du Cantal. De ce travail de terrain sortira en 1873 « Géogénie du Cantal », ouvrage dans lequel il décrit pour la première fois les grandes étapes de l’histoire géologique de ce département. Il réalisera aussi une carte géologique en relief du Cantal qui sera présentée à l’Exposition Universelle de Paris de 1878. Passionné de géologie, il entretiendra pendant de nombreuses années, une correspondance avec Gaston de Saporta l’un des pères de la paléobotanique et secondera sur le terrain le grand pétrographe parisien Ferdinand Fouqué, alors en charge des cartes géologiques au 1/80000 du Cantal. J-B Rames s’intéressera également à la botanique et à la préhistoire. Il découvrira notamment des silex façonnés ou « éolithes », sur le site du Puy Courny près d’Aurillac. Ses découvertes alimenteront l’un des grands débats de la préhistoire de cette fin du XIXème siècle, à savoir l’existence ou non d’un ancêtre de l’Homme au Miocène.
Quelques années après sa mort, sa veuve vendra ses collections géologiques, livres et cartes en relief et à plat, à la municipalité d’Aurillac. Elles seront à l’origine de la création du Musée Rames en 1902, ancêtre des musées actuels.
Etiquette, herbier d’Eugène Jordan de Puyfol, 1866
Né à Dôle dans le Jura , il se passionna dès l’enfance pour la botanique. Il fut soutenu et conseillé dans ses recherches par un membre de sa famille, Alexis Jordan, qui le mit en relation avec de nombreux botanistes et collecteurs. C’est ainsi qu’il put se créer une riche collection de plantes. Parallèlement, il herborisa lui-même dans le Jura ainsi que dans le Lyonnais et dans le Massif Central, notamment dans le Cantal. Il s’installa en effet après son mariage à Raulhac dans la propriété familiale de Courbelimagne. Il exerça le métier de juge de paix à Mur-de-Barrez dans l’Aveyron et sera maire de Raulhac.
Cet herbier, comptant 12 606 planches, est soigneusement classé dans 100 presses. Chaque planche est minutieusement renseignée : localisation précise, altitude et type de terrain. L’abbé Coste, botaniste reconnu, effectua le classement précis de cet herbier après la mort d’Eugène Jordan de Puyfol et à la demande de la fille de celui-ci.
Les collections d’herbiers de la ville d’Aurillac sont répertoriées sous le sigle « AUR » dans l’Index Herbariorum publié à New York par l’International Association for Plant Taxonomy.
Les planches numérisées lors du programme e-recolnat sont associées à la base Sonnerat-BryoMyco.
« Portrait de Joseph Sérieys », par Eloy Chapsal Huile sur toile, 1843 – n° inv. 860.14.1
Joseph Sérieys appartenait à une famille de notaire aurillacois. Il reprit à l’âge de 31 ans la charge de son père et fut également au cours de sa carrière Président de la Chambre des Notaires d’Aurillac de 1828 à 1831, Suppléant de la Justice de Paix en 1833, mais aussi membre de la commission administrative de l’Hospice. Parallèlement, veuf précoce et sans descendance, il occupa ses loisirs par sa passion pour l’art. Il constitua ainsi une galerie d’oeuvres achetées lors des Salons parisiens. Joseph Sérieys qui commandait et négociait également directement auprés des peintres, fut ammené à entretenir des correspondances suivies avec des artistes comme Horace Vernet, Paul Delaroche ou encore Rosa Bonheur. Aimant partager sa passion, il ouvrait sa porte aux amateurs de peinture et édita même pour eux en 1847 un livret de visite.
« Voulant contribuer, autant qu’il est en mon pouvoir, à développer le goût des Beaux-Arts dans ma ville natale… » C’est en ces termes que Joseph Sérieys lègue à la Ville d’Aurillac la majeure partie de sa collection et sur les 18 tableaux et 10 épreuves gravées, 9 font toujours partie des collections permanentes de peinture.
Dénomination : Okénite
Collecteur: Inconnu
Période : Entre 60 et 68 Millions d’années, âge des Trapps du Deccan (vaste province volcanique indienne) d’où proviendrait le spécimen
Lieu de collecte : Bombay, Inde (lieu supposé)
Matière et technique : Minéral
Dimensions de l’objet : 35 x 21 x 14 cm
Description : Boules d’Okénite en aiguilles et gyrolite tapissant une cavité basaltique (géode). L’okénite qui est un silicate calcique hydraté (phyllosilicate) est souvent associée aux zéolites dans les roches volcaniques.
Lieu de conservation : Salle N° 3 du Muséum des Volcans (Aurillac)
n° inv et sous domaine : 988.5.2 – Géologie / Minéralogie
Historique : Cette belle pièce minéralogique a été achetée en 1988 afin d’illustrer les minéraux pouvant cristalliser, de manière secondaire, dans les vésicules (anciennes bulles présentes dans la lave) des roches volcaniques. Ce specimen provient certainement d’un des gisements les plus connus d’Okénite, situé à Mombay (anciennement Bombay), Etat du Maharashtra en Inde
Indexation : Géologie – Minéraux – Roche Volcanique – Basalte – Okénite