Photographie contemporaine

Photographie contemporaine

La collection de photographies contemporaines

       La collection de photographies contemporaines du Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac se compose actuellement de plus de 750 tirages, couvrant la période de la fin des années 1960 à nos jours. Elle trouve son origine en 1983 quand la municipalité émet le souhait de faire de la ville d’Aurillac une référence en matière de photographie, au même titre que Toulouse avec la galerie du Château d’eau ou qu’Arles avec les Rencontres internationales de la photographie. En parallèle des activités du musée, le centre photographique de La Sellerie accompagne ce développement jusqu’en 1992.

       Les premières acquisitions sont initiées en 1984 à la suite d’une exposition de John Batho. Il est rapidement décidé de faire de la photographie couleur, alors peu présente dans les collections muséales, l’axe principal d’enrichissement des collections. Entre 1984 et 1987, plus de 150 tirages réalisés par les « pionniers de la couleur » sont acquis par le musée, tels des clichés de Daniel Boudinet, de Harry Callahan, William Eggleston, Franco Fontana, Luigi Ghirri, Helen Levitt, Richard Misrach ou de Joel Sternfeld.

       Le musée conserve également un nombre important d’œuvres de photographes plasticiens, souvent de grandes dimensions, représentatives de la production des années 1980-1990, comme par exemple Tom Drahos ou Alain Fleischer. Cet ensemble lié aux expérimentations autour du médium photographique inclut des œuvres de photographes peu représentés dans les collections publiques nationales, telles celles d’Allan Chasanoff, Paolo Gioli, Ouka Leele, América Sánchez, Sandy Skoglund, Philippe et Sylvain Soussan.

       Par la suite, plusieurs œuvres importantes ont fait leur entrée dans la collection du musée : un don de quarante-trois tirages couleur de Vera Székely, des œuvres d’Anne-Marie Filaire, Shadi Ghadirian, Thierry Girard, Rip Hopkins, Édith Roux, Spencer Tunick, ou encore Joel-Peter Witkin. Le programme d’acquisition de photographies contemporaines se poursuit encore aujourd’hui.

Liste non exhaustive des photographes de la collection : 

Alfons Alt, Vasco Ascolini, Alessandro Bartoli, Claude Batho, John Batho, William Betsch, Jean-Charles Blanc, Joachim Bonnemaison, Arièle Bonzon, Daniel Boudinet, Éric Bourret, Patrice Bouvier, Stanley Bowman, Denis Brihat, Harry Callahan, Sébastien Camboulive, Emmanuelle Carraud, Toni Catany, Bruno Cattani, Allan Chasanoff, Maarten Chris, Giuseppe Maria Codazzi, Hervé Crépet, Jacques Damez, Alix Delmas, Bernard Descamps, Cesare di Liborio, Patrick Dolique, Tom Drahos, Jean-Marc Dugas, William Eggleston, Gilbert Fastenaekens, Bernard Faucon, Rémy Fenzy, Anne-Marie Filaire, Alain Fleischer, Franco Fontana, Gisèle Freund, Shadi Ghadirian, Luigi Ghirri, Françoise Gimenez, Paolo Gioli, Thierry Girard, Marcello Grassi, Rip Hopkins, Carlo Iavicoli, Marc Jourdan, Pascal Kern, Elisabeth Kitchen, Edmund Kuppel, Jean-Claude Larrieu, Daniel Lebée, Vera Lehndorff et Holger Trülzsch, Guy Lemaire, Marc Le Mené, Helen Levitt, Marco Manfredini, Kathryn Marx, Luigi Menozzi, Pierre Mercier, Richard Misrach, Valeria Montorsi, Rafael Navarro, NILS-UDO, Arthur Ollman, Ouka Leele, John Pfahl, Eliot Porter, Antoine Poupel, Krzysztof Pruszkowski, Édith Roux, Yves Rozet, Ernestine Ruben, Philippe Salaün, América Sánchez, Jan Saudek, Alfred Seiland, Raghubir Singh, Sandy Skoglund, Philippe et Sylvain Soussan, Joel Sternfeld, Vera Székely, Joyce Tenneson, Kirk Tougas, Unglee, Lenni Van Dinther, Jean-Louis Vanesch, Yossuf Vaschill, Éric Vassal, Françoise Vicat-Blanc, Nancy Wilson-Pajic, Joel-Peter Witkin.

Empreinte fossile / Géologie

Empreinte fossile / Géologie

Dénomination :     Empreinte fossile d’une feuille d’Ostrya Atlantidis (Unger, 1850)
Collecteur :           Pierre Marty ou Dr Fontanier ou M. Delbet ou M. Privat ou M. Crégut
Période :               Miocène (Pontien)

Lieu de collecte : Joursac (Cantal)
Matière et technique : Roche
Dimensions de l’objet : 6 x 6 x 1 cm
Description : Empreinte fossile d’une feuille d’Ostrya Atlantidis sur pélite micacée. La référence inscrite sur l’échantillon se rapporte à l’une des figures de l’article « Flore Miocène de Joursac  » par Pierre Marty (1903, Revue de la Haute Auvergne, T5 – Planche V, figure 1).
Lieu de conservation : Réserve géologique – Muséum des Volcans
n° inv et sous domaine : 42-3-2958 – Géologie / Paléontologie – Collection Pierre Marty

Historique :
Cette empreinte de feuille fossile a été trouvée dans des niveaux de pélites micacées et de laminites argileuses sur le site de Joursac (Est Cantal) avec de nombreuses autres spécimens. La flore fossile de Joursac a été prise comme type de réference du Pontien (division stratigraphique aujourd’hui abandonnée, se situant entre le Miocène et le Pliocène (vers 6 Ma)) par Marty en 1903. La collection Marty a été mis en dépot le 1er Mars 1941.

Indexation : Paléobotanique – Feuille – Joursac – Ostrya – Marty

Saint-Esprit d’Aurillac / Ethnographie

Saint-Esprit d’Aurillac / Ethnographie

Appellation :         Saint-Esprit d’Aurillac
Exécutant :           Anonyme (orfèvre)
Période :               1er quart du 19e siècle

Lieu de création : Aurillac (Auvergne)
Matière et technique : Or, émail, pierres (colorées), pierres synthétiques
Dimensions : H.: 7,3 cm ; L. : 3 cm
Description : Le Saint-Esprit traditionnel d’Aurillac, en or émaillé de blanc piqué de points verts. Le corps de la colombe présente quatre cabochons en pierres claires paillonnées   (certainement des citrines), sertis perlés comme les trois pendeloque partant des ailes et du bec. Sur la queue sont placées trois pierres synthétiques, deux vertes et une rouge. L’ensemble est suspendu à la bélière par l’intermédiaire de deux chatons également sertis.
Lieu de conservation : Salles d’exposition permanente, Musée d’art et d’archéologie
n° inv et domaine :  2001.7.2 – Beaux Arts, Orfèvrerie

Historique : Bijoux courant en Auvergne, le Saint-Esprit en or, parfois émaillé et serti de gemmes représente la colombe de l’Esprit Saint, symbole de paix, d’amour et de fidélité. Stylisée, découpée dans le métal, la colombe a les ailes déployées et la tête orientée vers le bas. Elle est ornée de pendants piriformes accrochés à sa tête et à ses ailes. Le Saint-Esprit est en outre porteur de particularités qui permettent d’identifier son lieu de fabrication comme à Aurillac avec son émail blanc ponctué de points verts et/ou jaunes, ou à Brioude avec sa croix sertie comportant seulement de petites ailes stylisées sur les branche latérales. Le Saint-Esprit d’Aurillac connaît son apogée au 19e siècle, époque où les orfèvres remplacent les pierres précieuses par des pierres locales de moindre qualité, permettant ainsi de le démocratiser: des paillons d’or sont alors placés dans le chaton afin de donner plus d’éclat à ces gemmes ou bien c’est un papier de couleur qui est inséré afin de « teinter » les plus diaphanes.

Indexation : Orfèvrerie, bijoux, Saint-Esprit, costume

Renoncule flottante / Botanique

Renoncule flottante / Botanique

Dénomination :     Renoncule flottante, Ranunculus fluitans Lam. Ranunculacées
Collecteur :           Docteur Pradenhès
Epoque :               Fin du 19e siècle

 

Lieu et date de collecte : La Condamine, commune d’Aurillac, 1883, 1894 et 1899
Matière et technique : Herbier 
Dimensions : Planche de 47 x 27 cm 
Description : 6 spécimens
                     2 récoltés au « Canal d’irrigation à Peyrodes – 17 mai 1883 »
                     2 récoltés au « Canal d’irrigation sous le bois de La Condamine – 20 juin 1894 »
                     2 récoltés au « Canal sous le bois de La Condamine – 11 juin 1899 »
Lieu de conservation : Réserve de biologie – Muséum des Volcans
n° inv et sous domaine : 980.9.11 – Botanique

Historique :
Cet herbier a été offert par le docteur Pradenhès au Musée Rames (1902 – 1990). Il est exposé dès 1903 mais a été inscrit rétrospectivement sur le cahier d’inventaire en 1980. L’herbier Pradenhès regroupe des spécimens récoltés aux alentours de la commune d’Aurillac. Les étiquettes de cette planche en témoignent. Le lieu-dit est « La Condamine » toujours existant à notre époque.

Indexation : Herbier – Botanique – Renoncule – Fleur aquatique – Docteur Pradenhès.

Buste d’Auguste Rodin / Beaux Arts

Buste d’Auguste Rodin / Beaux Arts

Titre :         Buste d’Auguste Rodin
Auteur :     Camille Claudel (1864-1943)
Date :        1897

Lieu de création : France
Matière et technique : Bronze, fonte réalisée par la fonderie Rudier 
Dimensions : H.: 39,5 cm; L. : 24,5 cm; P. : 27 cm
Description : C’est entre 1886 et 1888 que Camille Claudel modèle ce buste de Rodin. Elle développe à cette époque dans sa sculpture une veine naturaliste. Le visage du sculpteur, où les saillies de chaques muscles et rides sont perceptibles, est représenté avec des traits marqués, un nez et un front forts. Bronze signé au dos, sur le bas.
Lieu de conservation : Salles d’exposition permanente, Musée d’art et d’archéologie
n° inv et domaine : 969.8.1 – Beaux Arts, Sculpture, Collection Mondor

Historique :
Si la terre cuite originale a disparu, c’est un bronze exécuté par la fonderie Gruet qui est exposé pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1892. Cette oeuvre de Camille Claudel est immédiatement remarqué et suscite alors l’admiration de la critique. En 1897, quinze bronzes supplémentaires sont commandés au fondeur Rudier, dont cet exemplaire légué au musée de sa ville natale par le professeur Henri Mondor qui l’avait acquis vers 1900 chez un brocanteur du quartier latin. Ce portrait emblématique de Rodin, accompagne très régulièrement les expositions consacrées à l’artiste lui-même ou bien à Camille Claudel.

Indexation : Sculpture – Bronze – Auguste Rodin – Camille Claudel – Legs Mondor

Tête de Méduse / Archéologie

Tête de Méduse / Archéologie

Dénomination :   Tête de Méduse
Découvreur :       Mlle G. Degoul et Mme O. Lapeyre
Période :             Gallo-romaine

Lieu et date de collecte : Lescudillier, commune d’Aurillac, 1977
Matière et technique : Trachyte, Sculpture en bas relief
Dimensions : H.: 15 cm ; L. : 26 cm ; P. : 22,5 cm
Description : Ce fragment de chapiteau représentant une tête entourée 9 pétales condstituait un des fleuron d’un chapiteau. Le visage aux traits grossiers, grimaçant et qui porte de larges mèches ondulées ainsi qu’une corde lisse nouée par tois boucles sous le menton, est la représentation de la gorgone Méduse.
Lieu de conservation : Salles d’exposition permanentes, Musée d’art et d’archéologie
n° inv et domaine : Dépot de fouilles, objet n° 362 – Archéologie

Historique :
Le Fanum d’Aron a été découvert en 1977 dans le sud‐ouest de la commune, au lieu‐dit Lescudillier (cadastré BE n°360) et a été classé Monument historique le 20 novembre 1980.
Des fouilles de sauvetage ont permis d’établir que ce temple, d’un diamètre de 19,20 m, qui s’ouvre sur les vallées de la Cère et de la Jordanne, a été fréquenté du 1er au 3e siècle après Jésus‐Christ. Le matériel archéologique découvert sur le site est riche : éléments lapidaires, mobilier céramique et terres cuites architecturales, mobilier métallique et en verre.
Le fanum circulaire se composait d’une cella à 16 pans coupés dans laquelle prenait place la représentation de la divinité et d’une galerie périphérique circulaire bordée d’un péristyle composé de colonnes cannelées portant des chapiteaux corinthiens ornés de feuilles d’acanthe. Au sud de cet édifice circulaire, des vestiges de murs circonscrivant un bâtiment de plan carré au sol pavé (parcelle 326) pourrait situer une annexe du sanctuaire ou une structure d’accueil des pèlerins, voire un autre fanum. A l’ouest, les archéologues ont mis au jour le tronçon d’un mur correspondant au péribole, clôture de l’enclos sacré, dont on ignore le périmètre complet faute de fouilles étendues aux parcelles voisines.

 Indexation : Archéologie, Aron