De nouvelles œuvres vont bientôt rejoindre les cimaises du musée d’art et d’archéologie
L’enrichissement des collections constitue l’une des missions fondamentales des musées de France. En novembre 2020, le musée d’art et d’archéologie a acquis deux œuvres en vente aux enchères. Il s’agit de deux portraits peints sur panneaux du XVIIe, attribués à l’école flamande par la maison de vente, mais en réalité réalisés par François Lombard artiste originaire du Cantal et qui proposent plus exactement l’autoportrait du peintre ainsi que celui de son épouse. Réalisée avec l’accord et le soutien de la DRAC Auvergne Rhône Alpes, cette acquisition va permettre de présenter un éventail plus large de la production artistique régionale dans le parcours permanent du musée.
Ces tableaux intègrent donc le nouvel accrochage des salles de Peinture, réalisé pendant les temps de fermeture, qui fera l’objet d’une présentation spécifique auprès du public par les chargés de collection dès que les portes des musées pourront rouvrir.
Exposition « Raviver les caractères »
par les élèves de BTS textile du lycée de la communication de Saint-Géraud
Du 10 février au 6 mars 2020 au Musée d’art et d’archéologie et au Muséum des volcans
Depuis plusieurs années, les étudiants du lycée de la communication St Géraud en classe de BTS Design de Mode Textile élisent domicile au musée le temps d’une exposition. Toujours le même principe, une carte blanche donnée aux étudiants qui revisitent, bousculent, interrogent une collection en y associant leurs créations contemporaines.Dans cette nouvelle présentation de « Caractères », photo-montages, expérimentations plastiques, installations viennent côtoyer les clichés réalisés par la famille Parry au Musée d’art et d’archéologie et au Muséum des volcans. Un regard moderne sur ces portraits d’antan que les étudiants se sont amusés à animer, colorier, personnaliser, numériser, texturer. En un mot : raviver !
Les rendez-vous à ne pas manquer autour de cette exposition
Visite de l’exposition en compagnie des étudiants le dimanche 1er mars à 15h30 au Musée d’art et d’archéologie
Stages-vacances « photo-textile » pour les enfants pendant les vacances d’hiver
Le Muséum des volcans raconte des histoires naturelles en conservant, entre autres, des collections de la faune locale. Les étudiants du lycée de la Communication Saint Géraud en classe de première année en formation design, mention matériaux, textile, savoir-faire et prospective, accompagnés de leurs professeurs se sont inspirés des contes avec des animaux, au point d’en construire une collection textile. leurs travaux de recherche sont présentés aux côtés des livres qui les ont inspirés pour offrir aux visiteurs une pause de lecture au sein d’une exposition où le fabuleux et le naturel se mélangent, s’hybrident
Étude faunement bête !
En suivant une démarche presque scientifique, ils ont d’abord étudié un animal. Un choix spontané, par affinité, parce qu’il était joli, ou mignon, ou majestueux, ou intrigant… Ils ont alors observé avec une attention particulière sa forme, ses
couleurs, les motifs et la texture de sa robe afin de mieux le connaître et s’inspirer de ce qui le constitue. Ces histoires graphiques, libérées de la ressemblance, inventent un catalogue animalier.
Il était une fois
L’animal, poilu, ventru, dodu, perdu, farfelu, têtu,ingénu, tordu, bourru, cornu, bossu, trapu… tout droit
sorti de l’imaginaire, revu et corrigé par ces designers textiles en herbe. Prétexte à des interprétations, ces créatures, rencontrées dans les contes de fée et revisitées à travers des productions singulières tendres ou cruelles, ont inspiré la création de gammes de papeterie déclinées autour de différents types de motifs.
Impression narrative
Dans la création textile, les histoires se racontent sur la toile de Jouy, scène de la vie quotidienne de personnages dans
des décors. Les contes animaliers font cela aussi. En retenant les passages les plus représentatifs, les élèves ont réalisé des toiles de Jouy pour les enfants qui aiment les contes.
Espace de faune !
Aujourd’hui les contes ont quitté les pages des livres, pour s’animer au cinéma et se vivre au théâtre. Ils ont gagné en
volume. Comment interpréter en un espace toute une histoire ? Peut-être en créant un espace évocateur, qui laisse
à chacun d’entre nous, d’entre vous, la possibilité de s’approprier la morale de tout conte.
Quoi de plus inspirant, quand on veut réaliser des surfaces textiles que de porter une attention particulière à l’espèce animale ? Empathie et mimétisme des mammifères, relation sociale, construction d’un habitat… mais surtout quelle boîte à idée formelle, texture, chromatique ?… L’animal n’a-t-il pas été une des premières représentations pariétales ? Nous entretenons avec lui un lien ancestral, l’intégrant dans nos mythes et contes fondateurs. Compagnons, tantôt humanisés, tantôt métamorphosés,… certains nous rassurent, nous protègent,… d’autres nous effraient, nous apprennent la peur…

© Photo : Lycée de la communication Saint-Géraud (extrait)
Voici la nouvelle plaquette des Musées d’Aurillac pour l’année 2018-2019
> Télécharger la plaquette des Musées 2018/2019 (pdf – 3 Mo)

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La Grande Guerre dans les œuvres de Thérèse Bisch
Au musée d’art et d’archéologie du 8 mars au 30 novembre 2018
Comme en 2014 à l’occasion de l’exposition « La mémoire préservée, une collection privée inédite, 1914-1918 », la Ville d’Aurillac a souhaité s’associer une nouvelle fois aux commémorations du centenaire en présentant une exposition de peintures. Cette dernière présente une trentaine de toiles de Thérèse Bisch, des tableaux et des dessins qui invitent le visiteur à une véritable immersion dans l’univers de la Grande Guerre avec ses « figures de l’indicible »
Les tableaux de Thérèse Bisch évoquent le conflit avec ses représentations de soldats aux visages flous, aux silhouettes évanescentes combattant dans la brume ou la fumée des bombes.
Une mise en scène intimiste dévoile une sorte d’allégorie figurée dans une fresque qui suggère plus qu’elle ne montre les réalités de ce conflit. Et comme le dit son ami Michel Melot « Peindre est une autre façon d’exorciser la guerre. Thérèse Bisch y a trouvé son champ de bataille. »
ATTENTION : cette exposition n’est accessible qu’aux nouveaux horaires d’ouverture des musées.
Image : Les tombes, 2014 – pigments et tempera sur toile marouflée 60 x 118 cm
© C.Septet
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« Portrait de Jean Pagès-Allary », par Léger Parry
Photographie, sans date –
n° inv. 989.020.287
Jean Pagès-Allary est né à Murat dans le Cantal et très tôt il se passionne pour la chimie et les sciences naturelles. Dès l’âge de 18 ans il se lance dans l’industrie en devenant directeur d’une usine d’oxyde de zinc dans l’Oise puis des Forges françaises du Vésuve dans la baie de Naples. Devenu un homme prospère, il revient dans le Cantal en 1899 et il restaure l’hôtel familial où il s’établit avec sa jeune épouse. Il découvre alors des gisements de silice à diatomées et il en assurera l’exploitation.Dès les années 1900, il se passionne pour la recherche archéologique et il effectuera de nombreuses fouilles aux alentours de Murat (Celles, Chastel-sur-Murat, Sainte-Anatasie, Allanche, Neussargues,…). Il se fait connaître par la publication du résultat de ses fouilles archéologiques et devient vice-président puis président de la Société Préhistorique française.
Plusieurs découvertes majeures concernant la préhistoire et l’histoire de la Haute-Auvergne sont dues à cet archéologue cantalien du début du 19e siècle, brillant autodidacte et chercheur passionné. Longtemps méconnus, les travaux de ce Muratais haut en couleur mais rigoureux et souvent en avance sur son temps ont été redécouverts. De nouvelles fouilles archéologiques ont lieu depuis quelques années sur les deux sites qu’il avait explorés autrefois (le tumulus de Celles et le rocher de Chastel-sur-Murat).
Le musée d’art et d’archéologie conserve un important mobilier archéologique donné par Jean Pagès-Allary de 1908 à 1912 et présenté actuellement dans les salles d’archéologie. L’exposition « PAGES-ALLARY, un pionnier de l’archéologie dans le Cantal » organisée par le musée de novembre 2004 à septembre 2004 lui a rendu un hommage mérité.

Portrait – Pierre Marty (1868-1940)
Brillant élève, sa santé fragile l’obligera à renoncer à St Cyr et à se retirer dans le domaine familial de Caillac près d’Arpajon sur Cère (Cantal) où il restera toute sa vie, y vivant ses nombreuses passions. A la fois poète, peintre, dessinateur, photographe, naturaliste et archéologue, il se fera notamment connaître pour ses travaux en paléobotanique. Il étudiera en effet de nombreux gisements cantalien de flore fossile, illustrant lui même ses publications. Pierre Marty pris ainsi la flore fossile de Joursac comme type de référence du Pontier (division stratigraphique ancienne). Avec sa belle-sœur géologue, Yvonne Black du Chouchet, il étudiera aussi la géologie ancienne et plus récente du massif cantalien. Il travaillera à la révision de la feuille géologique d’Aurillac. Afin de mieux connaître la flore fossile, il acclimatera de nombreuses espèces exotiques dans les serres de son château.
Il fit aussi d’intéressantes découvertes archéologiques, notamment une ciste funéraire intacte de l’époque gallo-romaine, exposé au Musée d’Art et d’Archéologie d’Aurillac. Il fut chargé du classement des collections du futur Musée Rames et en devint conservateur jusqu’en 1940. Proche de J-B Rames et Marcellin Boule, il fut aussi l’ami du Docteur Chibret.
Ses collections de roches et de fossiles, ainsi que ses photographies et dessins sont aujourd’hui réparties au sein des deux musées municipaux.

Portrait dessiné puis photographié par Léger Parry
Pharmacien de profession ayant exercé à Aurillac. Après ses études à Toulouse et pendant près de 10 ans il va arpenter le territoire cantalien et échantillonner les principales formations géologiques du Cantal. De ce travail de terrain sortira en 1873 « Géogénie du Cantal », ouvrage dans lequel il décrit pour la première fois les grandes étapes de l’histoire géologique de ce département. Il réalisera aussi une carte géologique en relief du Cantal qui sera présentée à l’Exposition Universelle de Paris de 1878. Passionné de géologie, il entretiendra pendant de nombreuses années, une correspondance avec Gaston de Saporta l’un des pères de la paléobotanique et secondera sur le terrain le grand pétrographe parisien Ferdinand Fouqué, alors en charge des cartes géologiques au 1/80000 du Cantal. J-B Rames s’intéressera également à la botanique et à la préhistoire. Il découvrira notamment des silex façonnés ou « éolithes », sur le site du Puy Courny près d’Aurillac. Ses découvertes alimenteront l’un des grands débats de la préhistoire de cette fin du XIXème siècle, à savoir l’existence ou non d’un ancêtre de l’Homme au Miocène.
Quelques années après sa mort, sa veuve vendra ses collections géologiques, livres et cartes en relief et à plat, à la municipalité d’Aurillac. Elles seront à l’origine de la création du Musée Rames en 1902, ancêtre des musées actuels.