Rencontre avec la photographe Marine Lanier et l’écrivaine Laurence Nobécourt

Rencontre avec la photographe Marine Lanier et l’écrivaine Laurence Nobécourt

Dans le cadre des Journées du patrimoine aux Écuries – Tout public

Dans le cadre du dernier jour de l’exposition Le Jardin d’Hannibal, la photographe Marine Lanier vient à votre rencontre pour vous présenter son œuvre photographique réalisée au cœur du jardin du Lautaret. Elle sera accompagnée par l’écrivaine Laurence Nobécourt pour partager leur pratique commune de l’écriture.

Le Jardin d’Hannibal est une exposition réalisée dans le cadre de la Grande commande photographique de la BnF.

Gratuit – sans réservation

Les pentes

Les pentes

Douces, raides, rapides, les pentes sont partout dans notre environnement. Pourquoi et comment ? Vous le saurez en découvrant l’exposition « Pentes » présentée par les Musées d’Aurillac. Pour tout savoir des pentes en général et des pentes cantaliennes en particulier, « Pentes » est une exposition évolutive et interactive à voir et à revoir jusqu’en 2027.

 

Proposée dans l’une des salles des Écuries à compter du mois de mai prochain, l’exposition « Pentes » est une nouvelle étape du projet de création d’un musée unique regroupant l’ensemble des collections. Cette nouvelle présentation, proposée jusqu’en 2027, fait la part belle aux collections scientifiques.

Dans le parcours de leur projet scientifique et culturel, les musées d’Aurillac ont imaginé une partie intitulée « Un monde en mouvement », une sorte d’exploration des grands ensembles géologiques et géographiques du territoire dont les pentes sont des composantes. Et, le moins que l’on puisse dire est que des pentes, il y en a partout ici et ailleurs.

Pour imaginer «Pentes», les Musées d’Aurillac ont travaillé en collaboration avec une scénographe, une graphiste, des maquettistes ainsi qu’un vidéaste. Les services techniques de la ville ont aussi grandement contribué à cette présentation.

Que vont découvrir les visiteurs de l’exposition ?

Un espace divisé en plusieurs parties :

– Pentes douces pentes fortes dans laquelle on explorera les origines des pentes mais aussi l’évolution de la façon de les représenter
– Habiter et utiliser les pentes (influence des pentes sur les êtres vivants, aménagements et risques)
– Des pentes et des volcans où l’on se rendra notamment compte de la multiplicité des profils des édifices volcaniques.

« Pentes » sera évolutive et interactive avec des espaces qui pourront se transformer au fil des deux ans. Un  programme culturel sera également proposé régulièrement en accompagnement de l’exposition.

Expo Pentes

LIEU : LES ÉCURIES 

Jardin des Carmes
Du mardi au samedi / 14h-18h / Entrée libre
#envie d’aller au musée ? Calendrier  2025

#envie d’aller au musée ? Calendrier 2025

5 mai – 29 juin

Temps de pause pour le musée afin de permettre la réalisation de mise en conformité de certains équipements et de procéder à la rotation de quelques-unes des oeuvres présentées. En effet, l’exposition Des Hommes sur le volcan, 100 000 ans d’histoire dans le Cantal vient de s’achever et les objets doivent repartir chez les prêteurs (musée de la Haute-Auvergne, service régional de l’archéologie, etc) avant que d’autres objets ne prennent place dans les vitrines. Certaines oeuvres de l’exposition Unique en son genre vont également regagner les réserves alors que d’autres prendront place sur les cimaises. A découvrir dès la réouverture estivale le 30 juin.

Durant cette courte période, retrouvez néanmoins les musées à l’occasion d’événements programmés hors les murs et notamment aux Écuries, où est présentée l’exposition Pentes à compter du 23 mai.

 

Des Hommes sur le volcan

100 000 ans d’Histoire dans le Cantal

Du 23 juin 2024 au 4 mai 2025, au Musée d’art et d’archéologie

Une terre volcanique et 100 000 ans d’histoire, cette exposition raconte l’installation des Hommes dans ce vaste territoire qu’est le Cantal aujourd’hui. Des vallées les plus encaissées aux sommets des massifs, les hommes ont peuplé ces terres et les ont marquées de leur présence.

Au travers des découvertes de érudits des siècles passés ainsi que des chercheurs actuels, l’exposition propose de traverser 1000 siècles d’histoire : de l’installation des premiers hommes au Paléolithique, leur sédentarisation progressive au Néolithique, la mise en place de sociétés complexes et hiérarchisées aux âges des métaux, l’introduction d’un mode de vie à la romaine, la réoccupation des sites de hauteur au Moyen Âge, l’organisation des terroirs en village et l’apparition des premiers châteaux, enfin le développement des montagnes aux époques médiévales et moderne.

Le Cantal offre une histoire riche qui se développe sur le temps long.

Exposition co-produite par le Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac, le Musée de la Haute-Auvergne de Saint-Flour et le Service régional de l’Archéologie de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes.

Commissariat et scénographie (Aurillac, du 23 juin 2024 au 4 mai 2025)
Sophie CALDAYROUX-SIZABUIRE, Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac
Juliette JAULHIAC, stagiaire en conservation

Commissariat et scénographie (Saint-Flour, du 12 mai 2023 au 16 mars 2024)
Laurent RIZZO, Musée de la Haute-Auvergne
Colette BONY, Musée de la Haute-Auvergne

Commissariat scientifique
Fabien DELRIEU, archéologue, Drac Auvergne-Rhône-Alpes
Claire MITTON, archéologue, Drac Auvergne-Rhône-Alpes
Frédéric SURMELY, archéologue, Drac Auvergne-Rhône-Alpes
Elise NECTOUX, archéologue, Drac Auvergne-Rhône-Alpes
et avec l’aimable participation de
Nicolas CLÉMENT, archéologue, Mosaïque Archéologie
Jean-François PASTY, archéologue, Institut National de Recherche Archéologiques Préventives
Benjamin OURY, archéologue, Institut National de Recherche Archéologiques Préventives
Mathilde DURIEZ, archéologue, Institut National de Recherche Archéologiques Préventives
Jean-Philippe USSE, Société archéologique de la région d’Aurillac
Annie RASSINOT, Société archéologique de la région d’Aurillac

Prêteurs
Le Service régional de l’Archéologie Auvergne-Rhône-Alpes
L’Institut National de Recherche Archéologiques Préventives
La Société archéologique de la région d’Aurillac
Le Musée de la Haute-Auvergne, Saint-Flour
Le Musée Bargoin, Clermont Métropole
Les Archives Départementales du Cantal
La commune d’Antignac
La commune de Bort-les-Orgues
La commune de Neuvéglise
André DELPUECH, conservateur général du patrimoine
Famille PRIEUR
Famille MAZELIER

Les Lois de l’imaginaire

Salles d’exposition Les Écuries, jardin des Carmes
du 24 mai au 21 septembre 2024

Le Frac Auvergne, en collaboration avec les musées d’Aurillac, présente l’exposition Les lois de l’imaginaire, conçue dans un dialogue entre les collections d’art contemporain du Frac et celle des musées.

À travers une riche sélection d’œuvres, le parcours de visite souhaite mettre en évidence les liens unissant l’art et la science, deux domaines supposément opposés mais qui n’ont pourtant cessé de s’attirer et de s’influencer. De la figure de l’artiste-savant qui émerge à la Renaissance aux artistes-ingénieurs d’aujourd’hui, les exemples ne manquent pas pour témoigner des influences réciproques qui s’exercent entre ces deux formes de la création.

 

Artistes exposés :

  • Dove Allouche
  • Mustapha Azeroual
  • Abdelkader Benchamma
  • Mireille Blanc
  • Michel Campeau
  • Claire Chesnier
  • Olivier Debré
  • Philippe Decrauzat
  • Sarah Del Pino
  • Nicolas Delprat
  • Philippe Durand
  • Andreas Eriksson
  • Jean Fernand-Trochin
  • Rainer Fetting
  • Marina Gadonneix
  • Agnès Geoffray
  • Shirley Goldfarb
  • Lukas Hoffmann
  • William Laparra
  • Tania Mouraud
  • Hanako Murakami
  • NASA
  • Gerald Petit
  • Anthony Plasse
  • Éric Poitevin
  • Marina Rheingantz
  • Camille Saint-Jacques
  • Jeanne Vicérial
  • Marie Zawieja
  • Xavier Zimmermann

Commissariat : Laure Forlay

SALLES D’EXPOSITION LES ÉCURIES, jardin des Carmes

Entrée gratuite
Du mardi au samedi, de 14h à 18h
Ouverture exceptionnelle le 23 juin de 14h à 18h

INCIDENTS ET PHÉNOMÈNES – NICOLAS GIRAUD

Sand Fire, 2016

 

Nicolas Giraud crée des dispositifs critiques plus que des expositions. Une question est toujours posée à celles et ceux qui regardent : que voyez-vous ? Face à la série Phénomènes, posons la question : faut-il parler de paysages pour qualifier ces photographies prises par l’artiste en France et aux États-Unis, ou faudrait-il inventer un autre mot ? On parlera donc plutôt d’images-situations, ou encore d’images-attentes.

Au côté de ses propres clichés de grand format, l’exposition est aussi l’occasion de réfléchir aux formules auctoriales habituelles : qui signe ? Trafiquant les supports, Nicolas Giraud joue avec l’image prélevée ou l’image signée. Ainsi, Sand fire (2016) est simultanément une photographie de l’artiste et une carte postale, un objet de diffusion. C’est lors d’un grand incendie en Californie qu’elle a été capturée : on y voit un grand arbre, dans un paysage désertique, environné d’un nuage de poussière orangé. L’image dit l’instabilité du moment où tout peut basculer. Le jour suivant, tout aura disparu. C’est donc par le biais de la carte postale que l’on peut commencer à formuler l’énigme : comment une image en devient-elle précisément une ?

La photographie est un médium singulier qui a sa part de fascination, voire d’hypocrisie, une part manipulatrice fondée sur une ambiguïté fondatrice que Nicolas Giraud met en scène de manière critique, de la catégorie traditionnelle du paysage aux mécanismes de la pulsion scopique.

Léa Bismuth
Critique d’art et Commissaire d’exposition

Exposition aux Écuries – Jardin des Carmes
24 JUIN /// 17 SEPT 202

Entrée Libre, 14h-18h

DOLINES 2016-2023, ILANIT ILLOUZ

Bois et sol II, série « Les Dolines », 2021

 

 

Sol salin, série « Les Dolines », 2023

lanit Illouz est une artiste plasticienne. À travers sa pratique de la photographie et de la vidéo, elle s’attache à interroger le fonctionnement de la mémoire et les conditions de la visibilité.

Entremêlant procédés de reproductions, recherches et expérimentations, son travail porte en lui et donne à voir les traces du temps à l’œuvre.

Ilanit Illouz réalise des œuvres au long cours. Tout commence par le récit de souvenirs qui ne sont pas les siens. Une histoire familiale faite de déplacements, d’exode, de trous de mémoire et d’évanescence des témoins. D’Oran à Marseille jusqu’à Kiryat Ata en Israël et Dimona, non loin de la mer Morte, une géographie intime et collective se dessine. Autant de territoires plus ou moins lointains, de paysages enfouis, de frontières traversées dont il s’agit pour elle d’interroger la mémoire. De là naît le désir de voir. Et c’est ainsi que ses pas la mènent à Marseille en 2015 puis sur les rives de la mer Morte à partir de 2016. Dans cette zone de frontières entre la Cisjordanie et Israël, elle découvre un paysage d’où l’eau se retire peu à peu sous l’effet de l’action humaine, devenant ainsi de plus en plus désertique, lunaire, trouble.

Comment retranscrire un lieu qui porte une histoire alors qu’il n’y a plus de traces ? Sur place, elle arpente le territoire, prend le temps d’observer, photographie et collecte des éléments naturels (roches, végétaux, ossements, sel, etc.) qui jouent ensuite un rôle essentiel dans la réalisation de ses œuvres. C’est de retour dans l’atelier qu’elles prennent véritablement forme. Là, elle regarde et choisit attentivement les images, expérimente diverses techniques et différents matériaux (papiers, encres, eau, etc.) et laisse le temps travailler. Confrontée à l’absence de traces historiques et au mutisme du paysage, elle crée ainsi ses propres vestiges.

L’exposition se concentre sur sa dernière série photographique en date, « Les Dolines », réalisée entre 2016 et 2023. Elle présente une soixantaine de tirages noir et blanc, couleur et fossilisés par le sel. L’ensemble des photographies déplie le paysage de la mer Morte : étendues minérales, surfaces cristallisées, zones de végétation résiliente, fragments de matières, travail spontané de l’eau et du sel. Érosions à la surface du sol qui menacent de s’affaisser, les dolines représentent autant la disparition annoncée de ce paysage mythique que les traces sensibles et obsédantes d’une mémoire elle aussi sur le point de s’effondrer.

Ève Lepaon,
 Historienne de l’art, spécialiste de la photographie

Exposition aux Écuries – Jardin des Carmes
26 MAI /// 26 AOUT 2023

Entrée Libre, 14h-18h

Les Choses simples, photographies d’Albert Monier

Neige, rue du cloître Notre-Dame, Paris, 1953

Au début des années 1980, la ville d’Aurillac s’est engagée dans la définition et la mise en place d’une politique culturelle forte axée sur la création photographique contemporaine. Une volonté qui a permis de créer un centre d’animation photographique, dénommé La Sellerie, ainsi qu’un nouveau domaine de collection pour le musée d’art et d’archéologie. Ces démarches complémentaires, dédiées à la diffusion et à la conservation de la photographie ont débuté en 1983 avec l’organisation d’une première exposition monographique présentant l’œuvre d’Albert Monier (1915-1998), natif de la région.

La collection photographique du musée a été initiée par l’acquisition, entre 1983 et 1985, des cent-huit tirages d’exposition en parallèle de plusieurs centaines de négatifs, du matériel de prise de vue et d’ensembles importants de cartes postales éditées par le photographe lui-même dans les années cinquante. Depuis, ce fonds spécifique s’est enrichi de quelques clichés supplémentaires, de trente posters originaux reproduisant les clichés d’Albert Monier et de la caméra 8 mm personnelle du photographe. Cet ensemble a très régulièrement été présenté au public, que ce soit localement ou nationalement, par l’organisation d’expositions individuelles ou thématiques, souvent en partenariat avec l’Association Albert Monier créée en 1999 à Chanterelle (Cantal).

Quarante ans après le projet initial dédié à Albert Monier, l’exposition Les Choses simples propose de mettre en exergue le regard profondément humaniste que le photographe a posé sur ses contemporains, acteurs anonymes du quotidien. Une quarantaine d’images en noir et blanc a ainsi été sélectionnée parmi les œuvres entrées en collection en 1983. Elles retracent le cheminement d’Albert Monier depuis ses premiers clichés, datant du milieu des années trente, jusqu’au milieu des années quatre-vingt avec la présentation de vingt tirages de travail inédits récemment retrouvés dans les dossiers d’archives du musée.

Exposition au Musée d’art et d’Archéologie
2 AVRIL /// 10 SEPTEMBRE 2023 

Aux horaires et tarif du musée